mercredi 16 décembre 2009

wednesday december 9th - cap'tain

Watermill

Nous avons traîné il me semble ce matin-là.
La lumière est forte dans l'atelier et je ne me débarrasse pas des deux taches noires sous mes paupières lorsque je cligne des yeux.
J'ai entendu David qui riait en face d'un ordinateur, qui s'exclamait casque sur les oreilles des "noon" et des "ah ouais". Son langage intime je me suis dit moi capt'ain. Il est midi et la journée s'est déjà répandue. Il faut faire quelque chose. Je procrastine encore sur l'ordinateur, je n'y ai pas de langage intime. Il faut faire quelque chose, mais quoi?
Un film d'horreur.
Ouais c'est bon ça. Et puis nous sommes à Long Island, Amityville n'est pas si loin. Amityville 1, 2, 3, 4. Vous connaissez ? Moi non plus mais je lis le résumé wikipédé :
"L’affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la petite ville côtière d'Amityville, sur Long Island, au nord de New York, États-Unis. Dans la nuit du jeudi 14 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille DeFeo, y assassina au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil.
Suite au rachat de la maison en 1975 par une autre famille, les Lutz, le lieu et son histoire tragique furent l'objet de nombreuses spéculations et assertions d'ordre paranormal (quant à des phénomènes de hantise, de possession démoniaque). Cette partie de l'affaire, postérieure aux faits, inspira une série de livres et de films d'horreur américains. Le premier de ceux-ci, le livre Amityville : La maison du diable[1] de Jay Anson, fut très tôt critiqué quant à ses motivations, son prétendu sérieux et son style sensationnaliste."

Les quatre épisodes de 1970 à 2006 suivront le même scénario. Nous en ferons un autre.
"Par skype why not ?" a dit David qui semble enteriné dans ce langage depuis ce matin où en face de l'ordinateur il s'exclamait des "noon" et des "ah ouais".
Le résultat un bon cadavre exquis pour coin du feu 2009, un mélange de frousse de carton et d'histoires de cul.
Nous décidons d'en faire la bande sonore. Le crépitement du feu est fait du froissement de l'emballage doré du chocolat englouti à midi. L'asthme du seul personnage masculin, Jon, s'illustre par l'accordéon de Claude.
Le froid arrive à Long Island.
suite du Wikipédé sur Amityville, dans le cas où vous en voudriez plus, ce que moi Capt'ain je comprends car j'aime les histoires de maison :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_d%27Amityville

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