vendredi 18 décembre 2009

saturday december 12th - claude

Le soleil pique en diagonale sur le tapis noir, Cap'tain s'allonge, les trois autres on observe par les mains, comment ce qui est allongé là est fabriqué, un os, un organe, un tendon, quelques douleurs en sus, observation scrupuleuse, détachée, passive, intriguée, détendue, détaillée, oisive, David s'allonge, poursuite de l'intrigue, puis Frida puis moi, Claude.
Du son sort de nos bouches respectives, on l'informe, tasty sound, ça sens, migration des unes vers les autres, glissement guttural.
a-rituel du footing en acte synthésique. Fin de l'échauffement.
Répétition des chansons de la mort. On y met du coeur.
On cherche les Indiens, entre incantation, folklore, beat électro, chanson hors texte, on tente le grow-up et les here and there, on est dans une barque et on rame, avec des manches en bois, très beau parfois mais pas très manipulable. Après quelques petits tas vocaux, on dégage l'espace.
Les wakka wakka ont des invités, la grande table de la salle à manger s'anime. Cette table : impressionnante. Large diamètre. Large diamètre.
On demande aux wakka wakka de soumettre leur opinion quand au son de notre espace, quand on y songue avec micro et sans micro. Enthousiasme américains et/ou retour frais et franc, nous on aime ça. On teste une nouvelle chanson.
La nuit tombe, c'est le moment pour jouer le dit film d'horreur, dans le salon de la maison. Une partition, un scénario. Se mettre d'accord. Il y a de l'ustensile. La pluie, le moteur, le chien, l'ombre, c'est comment, chacun fouille des sons, balbutiement. Ca se termine avec bière et chips à la moutarde de dijon.

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